Tate trouva son cousin Guillaume dans la prairie. Alors qu'elle contournait un grand buisson de romarin, Tate le vit assis à coté de ce qui restait de l'herbe à chat de cette année. L'entendant s'approcher, il ouvrit ses grands yeux oranges.
"Cousine Tate," s'exclama-t-il, "Qu'est ce qui t'amène à Grand Oiseau?"
"J'avais décidé de quitter Bric-à-Brac pour un moment." repondit Tate. "Récemment, je me suis montrée tellement maladroite et je portais tellement la poisse que si Pierre n'avait pas été si gentil, je pense qu'il m'aurait envoyé promener."
"Oh," dit Guillaume, "je peux difficilement le croire. Je pense qu'il a déja oublié à l'heure qu'il est."
"Peut-être," dit Tate qui n'était pas persuadée. "Puis je t'accompagner dans ta virée du soir? Demain matin, j'espère pouvoir repartir sur le chaland qui m'a amené jusqu'ici et continuer mon voyage."
"Certainement," dit Guillaume. "Viens avec moi. Je commence toujours par inspecter les étables."